lundi 29 octobre 2012

DANKAR

Ancien Monastere de Dankar
"Monastère ou cerise sur le gâteau ? 
Récompense d'un montée austere avec sac a dos
L'un des plus beau cadeau... l'un des plus beau tableau." L.F



Le pick-up nous dépose à Shiling, entourés de montagne, et nous partons à pied pour 2 heures de montée escarpée jusqu'au village de Dankar, perché comme un nid d'aigle.

 






 Une ou deux voitures, qui nous auraient peut-être pris en auto stop, passent sur la route en contrebas mais nous avons choisi d'emprunter le chemin de traverse, un soit-disant raccourci, encore plus pentu.

 





On crache nos poumons à 3600m d'altitude mais quel plaisir de refaire notre stock de globules rouges et d'arriver à pied dans ce lieu majestueux : un cirque domine par le monastère avec vue panoramique sur la vallée.






Encore un dernier effort et nous voilà au nouveau monastère dont Louis connaît déjà la meilleure chambre : une pièce avec baie vitrée, vue imprenable sur Dankar et la vallée. 









Luxe suprême, couchés sur le lit, on est réchauffés par le soleil et on admire les montagnes. Après l'effort, le réconfort.










Après quelques heures de repos, nous observons le soleil couchant depuis le vieux monastère et les couleurs prendre cette teinte orangée caractéristique de la fin de journée. L'ocre et le brun s'unissent, sonnant l'heure pour les moutons de rejoindre l'étable dans un bêlement collectif.





Avec Tashi dans le monastere
Les nuits sont froides et on est ravis de se réfugier auprès des moines du monastère qui savent réchauffer l'atmosphère avec un bon chai, des momos (qui sentent fort le mouton alors qu'ils sont aux pommes de terre...), et un grand sourire.






Avec Tashi
Tashi est un jeune moine responsable du monastère en cette période de vacance monastique. Il est en quelques sortes notre papa de Dankar puisqu'il veille sur nous et les moines. Il s'avère à la fois dynamique et adorable. Sa bonté tient a sa nature plus qu'a sa robe de moine. D'ailleurs il porte plutôt doudoune et survet !



Il fait bon sous nos fenetres
Au dessous de nos fenêtres, comme a Kasa, la vie du village bat son plein : la facade chauffée au soleil acceuille les femmes qui comparent leurs bijoux autour d'un chai, puis les plus agés qui viennent se chauffer les os au soleil avant qu'il ne disparaisse jusqu'au lendemain.






Avec lama Palden en mode cool
C'est au tour de Louis de faire des retrouvailles : on frappe à tout hasard à la porte de Lama Palden rencontré il y a 4 ans, et nous voilà assis dans son salon à siroter un chai.
Lama Palden est un lama respecté (lama principal du monastère de Dankar, enseignant du bouddhisme tibetain et maitre sprirituel - a ne pas confondre avec avec le mammifere ruminant de la Cordillere des Andes) mais aussi moderne. On est amusé de découvrir sur ses étagères tout un tas d'équipement, des doubles vitrages et des photos de lui à l'étranger. Rappelons qu'un lama est un maitre spirituel qui n'est pas forcement un moine.
Décalage d'un moine souriant au milieu des folles lumières de Singapore aux côtés d'un homme déguisé en "Beetle juice".

On récupère petit à petit de la grippe des montagnes. J'avoue que, même si Tashi fait son max, on aurait bien mangé un pot au feu et des brownies en dessert plutôt que des momos qui sentent le "cul" du mouton.


Au bout d'une marche d'une heure et demi pour monter au lac...se trouve un cadeau : être seul face à une stupa colorée et un lac émeraude tombé d'on ne sait où au milieu de ce dessert gris.
Et croisant des israéliens de 20 berges crachant tous leurs poumons alors qu'on redescend, on se dit qu'on a finalement la forme. Ou alors aucun touriste n'a la forme à cette altitude !


Quelques images supplementaires








 





On peut voir Tashi, lama Palden, Lama Tenzin (Lallung)











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